LE LANGAGE DE LA FORÊT

Action de couper un arbre pour l’exploiter, le déplacer ou le supprimer.

Plantation d’arbres dans une zone où il n’y avait pas précédemment de forêt.

Méthode de culture associant des plantations forestières espécées sur un terrain exploité par l’agriculture (pâturage, fauche). Dans le principe, la méthode permet de diversifier les activités et donc les revenus.

Chemin ou sentier aménagé dans une forêt.

L’aménagement forestier consiste à planifier de façon rationnelle la gestion d’un massif forestier.

Qui a rapport à la culture des arbres.

Désigne l’activité humaine qui consiste à cultiver des arbres.

Plante ligneuse atteignant une certaine hauteur à maturité, dotée d’un tronc qui se ramifie en branches et en feuilles.

Plante ligneuse plus petite qu’un arbre, caractérisée par la présence de plusieurs tiges ou troncs depuis la base.

Partie jeune de l’arbre, bois non encore formé situé entre le bois dur (duramen) et l’écorce. Ce sont les dernières cellules nées de l’année ; ce n’est encore qu’un bois imparfait qui va durcir et se transformer en bois parfait. L’aubier est sujet à l’attaque des insectes parce qu’il renferme certaines matières telles que l’amidon.

Arbre jeune droit et vigoureux, dont on présume qu’il pourra devenir un bel arbre d’avenir, et qu’on réserve (épargne) pour cette raison lors d’une coupe forestière.

Tronçon découpé dans une grume.

Variété de la vie à trois niveaux : la variété des écosystèmes (diversité des écosystèmes), variété des espèces (diversité des espèces) et variété au sein des espèces (diversité génétique).

Masse totale des organismes vivants présents dans un certain volume ou une certaine surface.

Grande communauté écologique, telle qu’une forêt tropicale ou boréale, caractérisée par sa végétation dominante et adaptée à son environnement climatique.

Tissu végétal (le xylème) qui joue un double rôle chez les plantes vasculaires : conducteur de la sève brute et tissu de soutien qui donne leur résistance aux tiges.

Création d’un peuplement sur un terrain non antérieurement boisé de mémoire d’homme.

Professionnel de l’abattage des arbres.

Couche supérieure de la forêt formée par la cime des arbres.

Ensemble de rejets se développant à partir d’une souche d’arbre.

Arbre ou un groupe d’arbres qui ont été renversés, déracinés ou rompus par le vent, la foudre, ou encore brisé sous le poids de la neige, du givre ou des ans.

Champignon qui dégrade la lignine du bois.

Stade de maturité écologique d’une forêt où la structure et la composition des espèces restent relativement stables jusqu’à une perturbation majeure.

Nom donné aux espèces ligneuses qui ne perdent pas leurs feuilles ou leurs aiguilles, et qui restent vertes toute l’année.

Unité de mesure du volume du bois empilé.

Système de récolte où une partie seulement des arbres commercialisables sont récoltés.

Système sylvicole qui consiste à régénérer le peuplement par une ou plusieurs coupes partielles, suivie d’une coupe finale, libérant la régénération établie sous couvert.

Système de récolte consistant à abattre l’ensemble des arbres commercialisables dans un secteur donné et à ne laisser aucun couvert forestier important. Ce système n’est généralement utilisé que dans les plantations.

Partie de la forêt formée par les houppiers des arbres dominants. On parle aussi de frondaison.

Plante cultivée, nommée, choisie pour ses caractéristiques uniques, qui doit être transmise d’une génération à l’autre par des méthodes appropriées.

Opération consistant à évaluer le volume du bois (sur pied ou plus généralement au sol après une coupe).

Opération consistant à transporter des billes du lieu d’abattage au premier dépôt transitoire.

Suppression d’une couverture forestière, souvent pour convertir le terrain  à d’autres usages comme l’agriculture ou l’urbanisation.

Opération ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière.

Opération sylvicole qui consiste à supprimer tout ou partie de la végétation qui concurrence les sujets faisant l’objet de la culture principale.

Etude des arbres et des arbustes.

Opération sylvicole qui consiste à supprimer un certain nombre de jeunes sujets dans un peuplement très dense et issu de semis.

Développement des forêts en fonction des besoins actuels sans nuire à leur productivité future, à leur diversité écologique ou à leur capacité de régénération.

Partie interne du tronc, correspondant aux zones d’accroissement les plus anciennement formées, qui ne comportent plus de cellules vivantes. Appelé aussi bois de cœur ou bois parfait.

Opération consistant à couper les branches d’un arbre abattu.

Opération (le plus souvent coupe) pratiquée dans un peuplement forestier non arrivé à maturité, destinée à accélérer l’accroissement du diamètre des arbres restants.

École qui forme en France les ingénieurs forestiers (FIF) et les cadres techniques supérieurs (ingénieurs du GREF) du Ministère de l’Agriculture.

Action de couper l’ensemble du houppier, c’est-à-dire de la cime de l’arbre.

Revêtement extérieur du tronc, des branches et des racines des plantes ligneuses.

Communauté d’organismes vivants interagissant avec leur environnement physique.

Coupe sélective des branches d’un arbre pour améliorer sa santé, sa forme ou sa productivité.

Processus d’usure ou de dégradation du sol, souvent exacerbé par la perte de végétation.

Se dit d’un peuplement d’arbres dont tous les arbres ont moins de vingt ans d’écart entre eux.

Essence la plus répandue et la plus vigoureuse au sein d’une végétation mixte.

Désigne généralement une espèce d’arbre, mais ce peut être parfois une sous-espèce ou variété qui présente un intérêt en sylviculture et qui a des exigences biologiques ou des emplois particuliers.

Première essence qui repousse sur un terrain passé au feu ou rasé après une coupe à blanc. Les pins et le bouleau sont des essences pionnières.

Processus de production s’appliquant à un ensemble d’arbres en vue de leur acheminement vers un site de valorisation.

Ensemble des espèces animales présentes dans un écosystème ou une région donnée.

Arbres produisant des feuilles par opposition aux conifères ou résineux.

Désigne, chez le conifère, la pousse d’allongement ou le rameau vertical situé à son sommet.

Ensemble des espèces végétales présentes dans un écosystème ou une région donnée.

Étendue plus ou moins vaste portant un peuplement d’arbres relativement dense.

Forêt dont tous les arbres ont moins de vingt ans d’écart entre eux.

Forêt comprenant plusieurs classes d’âges et grandeurs, d’un minimum de trois.

Forêt n’ayant jamais été significativement perturbée ou modifiée par l’activité humaine, conservant sa biodiversité originelle.

Forêt ayant repoussé ou ayant été replantée après une perturbation majeure comme un abattage ou un feu.

Moment de l’année où les feuilles d’un arbre ou d’une forêt commencent à pousser.

Peuplement composé d’arbres provenant uniquement d’un ensemencement sur place, et qui sont destinées à être coupés, une fois leur plein développement atteint. Il en existe plusieurs types : la futaie jardinée, la futaie régulière, la futaie irrégulière.

Fonctionnaire chargé de patrouiller dans la forêt et autres endroits dans la nature, dans le but de protéger la faune et la flore.

Fente longitudinale radiale qui apparaît dans le tronc à la suite de grands froids rigoureux.

Tronc d’un arbre abattu et ébranché.

L’hectare est une unité de mesure de superficie valant 100 ares. Un hectare équivaut à une surface carrée de 100 mètres de côté, soit 10 000 mètres carrés.

Ensemble des branches et partie du tronc non comprise dans le fût. Dans le langage courant, on parle souvent de “tête de chêne”.

Insecte dont le régime alimentaire est composé de bois.

Évaluation systématique des ressources forestières, incluant la composition des espèces,, la densité des arbres, et la biodiversité.

Étendue non cultivée de terrain sablonneux, comportant une végétation basse.

Algue et champignon poussant en association symbiotique sur des surfaces solides comme des rochers ou l’écorce d’arbre.

Biopolymère que l’on trouve principalement dans les parois pecto-cellulosiques de certaines cellules végétales.

Couche naturelle de débris organiques, de feuilles, de brindilles et d’écorces qui se décompose sur le sol.

Opération qui consiste à marquer les arbres qui seront coupés ou laissés sur pied. On utilise généralement des rubans de plastique, une entaille faite au marteau forestier ou des marques de peinture sur le tronc des arbres.

Végétation fermée et de faible hauteur qui s’étend sur un sol granitique.

Espace de terrain qu’occupe un arbre.

Point d’intersection d’une feuille sur le rameau, ou d’un rameau sur une branche ou d’une branche sur le tronc, dont on retrouve la marque dans le bois du tronc, correspondant à l’empreinte laissée par la chute de la feuille, du rameau ou de la branche.

Position occupée par un organisme, une population ou plus généralement une espèce dans un écosystème. C’est l’environnement unique servant à assurer l’existence d’un organisme ou d’une espèce.

Établissement public français chargé de la gestion des forêts publiques.

Les plantations sont établies soit sur des terres sans couvert forestier (afforestation), sur les sols forestiers où le couvert forestier a été supprimé par des coupes rases (reboisement) ou dans des régions ayant un couvert forestier (plantation d’enrichissement).

Pièce de terrain d’étendue variable et appartenant à la même personne.

Ensemble de zones territoriales qui se distinguent par des différences dans les formes de relief, la végétation, l’utilisation et des caractéristiques d’ordre esthétique.

Groupe d’arbres que distingue sa composition, son âge, sa qualité.

Peuplement constitué de gymnospermes (résineux) et d’angiospermes (feuillus) fortement mêlés.

Plan détaillé à long terme visant une zone forestière. Il contient un inventaire et d’autres données sur les ressources.

Ensemble des individus de même espèce qui vivent dans une zone géographique donnée, en un moment particulier.

Organe souterrain d’une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l’eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement.

Organisme capable de causer des dommages. Les ravageurs forestiers incluent des insectes, des maladies des arbres et des champignons nuisibles.

Opération qui consiste à restaurer ou créer des zones boisées ou des forêts, typiquement après coupe rase ou tempête.

Action qui consiste à couper un arbre près du sol pour permettre la repousse des rejets.

Croissance des jeunes arbres, soit naturelle, soit stimulée artificiellement. La régénération naturelle se fait lorsque les arbres dispersent des graines ou par rejets de taillis. Tandis que l’intervention humaine, par la plantation d’arbres, permet la régénération artificielle.

Branches ou bois mort qui restent sur le sol après une exploitation.

Arbres du groupe botanique des gymnospermes, qui produisent des cônes et dont les feuilles sont des aiguilles ou ressemblent à des écailles. Se dit aussi du bois de ces arbres.

Nombre planifié d’années séparant la formation ou la régénération d’un peuplement forestier et le moment où ce même peuplement est abattu aux fins de récolte filiale. L’âge du peuplement au moment de la récolte est qualifié d’âge d’exploitabilité s’il coïncide avec la révolution, et d’âge d’exploitation s’il en diffère. Dans le cas des systèmes de récolte sélective, on emploie parfois les expressions âge moyen d’exploitabilité ou âge moyen d’exploitation au lieu de l’expression âge d’exploitabilité.

Partie de forêt constituant un ensemble homogène du point de vue de son aménagement ou des essences qui la composent.

Couche de végétation sous la canopée, incluant les jeunes arbres, arbustes, herbes, et fougères.

Étendue de terrain de superficie variable, homogène dans les conditions physiques et biologiques (climat, topographie, sol).

Unité de mesure de volume utilisée pour les bois.

Arbre ou peuplement qui a dépassé l’âge de maturité, où le taux de croissance diminue et les arbres s’affaiblissent.

Science et art de cultiver les forêts pour en obtenir les bénéfices écologiques, économiques et sociaux.

Type de forêt ou partie de forêt composée principalement d’arbustes et de jeunes arbres.

Partie principale de la tige d’un arbre, généralement dénudée, située entre les racines et le houppier.

Terme utilisé pour désigner chez un arbre brisé la partie de la tige qui est tombée au sol.

Zones tampons végétalisées situées le long des cours d’eau dans ou à proximité des forêts, essentielles pour la qualité de l’eau, la prévention de l’érosion et la biodiversité aquatique et terrestre.