Métaphore utilisée pour décrire la communication complexe qui existe entre les différents éléments d’un écosystème forestier.
Les arbres et autres organismes forestiers ne parlent pas dans le sens humain du terme mais les interactions entre eux sont riches en signaux chimiques, sonores et visuels qui jouent un rôle crucial dans la survie et le fonctionnement de la forêt.
Les arbres et les plantes peuvent libérer des composés chimiques dans l’air ou le sol, appelés phéromones, qui peuvent affecter la croissance, la défense contre les prédateurs et d’autres processus physiologiques des autres plantes à proximité. Par exemple, lorsqu’un arbre est attaqué par des insectes, il peut libérer des phéromones pour avertir les arbres voisins de la menace.
Les arbres communiquent également via leurs systèmes racinaires. Les racines des arbres peuvent s’entremêler et former des réseaux souterrains appelés « réseaux mycorhiziens » en symbiose avec des champignons. Ces réseaux permettent aux arbres de partager des nutriments, de l’eau et des signaux chimiques, facilitant ainsi la coopération entre les individus.
Même si cela est moins documenté, il y a des preuves que les arbres peuvent émettre des vibrations sonores en réponse à des événements tels que le vent, les chutes d’arbres ou les activités humaines. Certains scientifiques pensent que ces vibrations pourraient être perçues par d’autres arbres et être utilisées comme un moyen de communication.
Les animaux jouent également un rôle dans la communication au sein de la forêt. Les oiseaux, les insectes, les mammifères et d’autres créatures dispersent les graines, pollinisent les fleurs et contribuent à la régénération et à la diversité de la forêt.
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